Petit retour en arrière, après que je me sois rendu compte que je n’avais pas écouté Pornography de The Cure. C’est désormais chose faite.
Alors que le groupe m’avait déjà époustouflé avec Seventeen Seconds, ici, il est encore plus saisissant et pénétrant. On sent une certaine maturité de plus, et comme vient ainsi une maîtrise certaine, cela permet une audace de plus, permettant au groupe d’accéder à de nouvelles idées, de nouvelles paysages musicaux, de nouvelles ambiances. Alors que l’autre album débutait par un long morceau, calme et contemplatif, celui-ci nous offre plutôt One Hundred Years.
Un son complexe et texturé, mais aussi, et surtout, tourmenté, sombre, ténébreux. Avec The Hanging Garden, c’est un son presque pop qui nous accueille. L’ambiance demeure bien ancrée dans le goth rock, mais le rythme est quand même plus insistant, plus présent surtout. On voit que le groupe veut aller plus loin. Avec The Figurehead, on sent un retour aux sources, plus expressif certes, mais allant puiser son énergie aux ténèbres les plus profondes de la psyché humaine.
Dommage que le goth rock se soit évanoui si tôt, alors qu’il contenait une intensité si particulière, et exprimée avec un drame incomparable. Une chose est certaine : suite à ce défi, je ferai quelques recherches de plus sur ce style méconnu.